c’est le moment!!! du 7 au 14 se déroule sur Genève le salon de l’auto.
Ici un joli packaging pour séduire les visiteurs. 😉 une belle idée gourmande du stand Smart.
En lisant les articles du monde consacré à ce fléau, je n’ai pu contenir ma colère. Travailler dans la science c’ est frustrant! Nous sommes dans un monde ou quelques gros industriels sans scrupule se permettent de tirer les ficelles à coup de gros chèques quitte à nous cacher la vérité sur les dangers que l’ on encourt et à gagner encore quelques années pour faire profiter leur marché. Je sais bien que mon article aura la même répercussion qu’ un coup d’ épée dans l’ eau mais j’ose espérer qu’il restera des scientifiques intègres et qui se battent pour faire entendre la vérité.
Nous avons perdu du temps, puisque les analyses scientifiques liées aux risques avérés de ce perturbateur endocrinien qui, de part sa structure chimique similaire à une hormone peut altérer notre fonctionnement hormonal à de tres faibles doses remontent aux années 90. Cependant réconfortons nous, en France, » le 12 octobre 2011, l’Assemblée nationale a voté l’interdiction du perturbateur endocrinien dans les contenants alimentaires. le Sénat a adopté, à l’unanimité, en première lecture, mardi 9 octobre, une proposition de loi socialiste interdisant ce composant chimique dans les contenants alimentaires. Elle s’appliquerait à partir de 2014, mais dès 2013 pour les contenants alimentaires destinés aux enfants de 0 à 3 ans. » article Le monde http://www.lemonde.fr/planete/article/2011/10/28/bisphenol-a-un-scandale-mondial_1595537_3244.html
Le bisphénol A (BPA) est un produit de synthèse largement utilisé depuis la fin des années 50, qui entre dans la composition de plastiques et de contenants de l’ agroalimentaire notamment. On le trouve aussi dans certains jouets, tickets de caisse …Le BPA a tendance à migrer dans la nourriture, nos boissons. Les effets indésirables reprochés seraient l’ augmentation des cancers du sein, le déclin de fertilité, une puberté précoce, des diabètes de type 2 et l’obésité voire même des problèmes comportementaux de types TDAH.
Retour sur un petit tour de passe passe d’ une grande firme ou comment fabriquer du doute sur l’ innocuité du BPA. source : Le Monde
» dès que les travaux pionniers de Frederick vom Saal sont soumis à une revue scientifique – en l’occurrence à Toxicology and Industrial Health -, des industriels s’en inquiètent. Au printemps 1997, un responsable de Dow Chemical, le géant américain de la chimie, demande un entretien à Frederick vom Saal et son coauteur, Wade Welshons, professeur associé à l’université du Missouri.
La rencontre a lieu le 25 avril 1997, en présence de deux autres scientifiques : le patron du département de biologie de l’université du Missouri et un chercheur de l’université de l’Illinois.
Le représentant de Dow Chemical déclare qu’il est dans l’espoir de son entreprise qu’il puisse y avoir « une issue mutuellement bénéfique » à un retrait des travaux soumis pour publication, jusqu’à ce que l’entreprise les « approuve », après avoir fait mener une étude contradictoire par un laboratoire privé sous contrat avec elle.
La scène est détaillée dans une lettre de protestation dont Le Monde a obtenu copie, datée du 12 juin 1997 et adressée par les chercheurs à la Society of the Plastics Industry l’une des associations des industriels du secteur, et à la Food andDrug Administration (FDA), l’agence de sécurité sanitaire américaine.
L’expression de la recherche d’un « bénéfice mutuel » indigne les scientifiques, qui le font vertement savoir dans leur courrier. Dow Chemical n’a pas répondu aux sollicitations du Monde. »
« L’industrie est parvenue à remporter un extraordinaire succès en finançant et en faisant publier un petit nombre d’études qui ne trouvent jamais rien, explique Frederick vom Saal. Et ce petit nombre d’études parvient à fabriquer du doute et à créer de l’incertitude. Cela permet de créer de la controverse là où il n’y en a pas et, en définitive, cela permet de dire : avant de réglementer, il faut faire plus de recherche, nous avons besoin d’encore dix ans. »
Difficile de ne pas se ranger de son côté
Pour plus d’ information, lire le Monde
Petite française que je suis en mode transformation petit suisse, une des premières choses qui m’ a étonnée en arrivant en Suisse, outre
-le climat,
-la beauté du paysage,
-l’ honnêteté et donc l’ espionnage des gens ,
-la propreté des lieux,
-les caisses à journaux payants en « libre service »,
-le prix de la viande ;(, le prix de l’ assurance maladie ( amis français, vous n’ évaluez pas bien votre chance ),
-les limitations de vitesse sur les routes et donc ses amendes ,
– le service militaire,
et bien la chose la plus surprenante reste son gruyère. Il y a en Suisse une région au doux nom de la Gruyère, ambiance » Heidi » garantie dans laquelle vous pourrez visiter son charmant village avec son beau château et ses fromageries…comble de surprises et d’ effrois, le gruyère ne serait il pas français et en plus n’ aurait il pas de trous?
C’ est nouveau, on ne l’ attendait pas…mais pourtant on rechigne à attraper le paquet du club sandwich pour lequel toute l’ eau de la Terre s’ est condensée , tellement qu ‘ il n’ est plus possible de voir la tête du sandwich. Cet anti buée développé par Croda permet de prévenir la condensation sur les films en polypropylène, conférant au produit alimentaire une meilleure conservation et une meilleure « pub » par son film transparent. Avant cette application, on trouvait les verres optiques anti buée avec la technique optifog chez Essilor.
Le principe ?
L’apparition de buée sur un film est causée par la condensation de la vapeur d’eau sous la forme de micro gouttelettes à la surface de films. L’incorporation d’agents anti-buée dans le film va favoriser l’étalement de ces micro gouttelettes d’eau en une couche d’eau continue. Cette fine couche est alors invisible …
qui en parle? :
http://www.industrie.com/emballage/alimentaire/un-anti-buee-pour-l-alimentaire.21337
pour les lunettes anti buée:
http://www.essilor.fr/optifog.htm?id=761
reste à se poser la question…quelle est l’ innocuité de ce nouvel agent qui sera forcément en contact avec nos aliments…?